- L'entrave à la liberté de circulation des personnes mise en place par votre Pays.
- La discrimination des minorités mis en place par votre Pays.
- Les appels à la délation mis en place par votre Pays.
- Le refus de procès équitable mis en place par votre Pays.
- Les centres de détentions des étrangers y compris des enfants mis en place par votre Pays.
jeudi 5 janvier 2012
Lettre ouverte à Mr Verhofstadt.
dimanche 30 octobre 2011
Je déteste l'Europe.
vendredi 28 octobre 2011
Si seulement...
lundi 10 octobre 2011
Dexia : Questions.
Et voilà, Dexia est nationalisé. L'État aurait racheté la banque au tarif de 4 milliards d'euros. J'utilise le conditionnel, car cela me paraît réellement très bon marché. Je serais évidemment ravi que cette manœuvre ne coûte que 400 euros par belge, mais malheureusement, je ne crois pas vraiment aux promesses du monde politique.
Si, effectivement, ce tarif est réel, j'applaudis avec joie et bonne humeur. Seulement, j'ai plusieurs questions qui me viennent, et je n'arrive pas à trouver les réponses. À part les montants, et les mêmes titres dans tous les journaux, je ne trouve rien. Peut-être qu'un ou plusieurs de mes lecteurs pourront m'éclairer.
Qu'est ce que la «bad bank»?
Il paraît que ce sont des actifs financiers à risque... surtout des crédits à long terme. Je ne suis pas le plus grand économiste que l'humanité ait connu, mais je ne vois pas où est le «danger» si c'est bien de l'argent qui est dû à la banque. Alors pourquoi ce terme de «bad bank»? Qu'est ce que cela cache? Peut-on avoir confiance?
Pour moi, du «bad» du «toxic» cela représente plutôt des produits achetés pour faire une plus-value, mais qui ne valent rien et deviennent invendables. À notre niveau, ce serait par exemple des warrants qui se terminent dans deux semaines et qui n'atteindront pas l'objectif: ils ont encore une certaine «valeur» mais ils ne rapporteront rien et c'est impossible de s'en débarrasser, donc classement dans les pertes.
Cette notion de «bad bank» est le principal questionnement sur lequel j'aimerais des éclaircissements en tant que citoyen contribuable.
Pourquoi donner des garanties pour une «bad bank»?
Nous sommes dans le cadre d'une entreprise privée qui a été démantelée et dont l'État a racheté une partie bien définie. Pourquoi ce même État devrait se porter garant, à hauteur de 60 milliards d'euros tout de même, alors que ce sont des erreurs faites par des actionnaires privés? C'est inconcevable: la collectivité n'a tout simplement pas à payer pour cela.
Quel est l'intérêt de l'État, et donc le nôtre, d'aller se porter garant? Les emplois? Je pense qu'avec cette somme rondelette, toutes les régions de Belgique pourraient penser à investir dans le futur, dans le bien-être et dans la formation de ses habitants et aider les bassins défavorisés. D'ailleurs, en quoi consiste cette garantie?
Pourquoi ne pas apprendre ses leçons?
Le propre de l'apprentissage, c'est de comprendre ses erreurs pour ne pas les refaire. Pourquoi est-ce que ce n'est pas possible avec l'État? Attention, comme je ne sais pas ce qu'il y a dans l'accord, je ne veux pas dire que l'État a fait une erreur. Mais je ne parviens pas à approuver le fait que le privé puisse être «sauvé» par la collectivité.
Il est certain que chaque jour le modèle actuel du système bancaire est démonté un peu plus. Il faut que cela change, donc pourquoi essayer d'empêcher cela? C'est inutile et les managers des grandes banques doivent savoir que s'ils prennent trop de risques, et bien, tant pis pour eux. Tout le secteur avait promis des réformes et trois ans après, c'est le même scénario. Pourquoi intervenir?
La Wallonie a essayé de sauver son industrie lourde pendant des décennies, pourquoi la Belgique en ferait-elle de même pour ses banques? Je ne peux pas prédire la fin aussi catastrophique pour le secteur monétaire ou spéculateur, mais si c'est le cas, pourquoi s'interposer? Si le système doit se planter, il se plantera, et je me répète: c'est un secteur privé.
Apprendre du passé pour mieux construire le futur, voilà ce que je demande au gouvernement. Personne ne peut revenir en arrière, mais tout le monde peut relire l'histoire et l'étudier. Cela ne permettra peut-être pas de trouver la clef de la meilleure solution, mais cela ouvre les yeux sur les décisions qui ne sont pas les bonnes.
Au fait, le secteur privé quand il fait des bénéfices, il aime les redistribuer à l'ensemble de la population?
mercredi 28 septembre 2011
Soyez fiers, Européens!
J'attendais avec impatience le discours de José Barroso de ce matin. Mon côté idéaliste espérait un vrai bond vers l'avant, une remise en question ou encore un coup de poing sur la table. Mais non, rien : du vent, du consensuel, du politicard de base. La seule impression qui en ressort, c'est que l'Europe est une machine très lourde, très éloignée de ses concitoyens et totalement inefficace.
Mais c'est vrai, qu'est-ce que je pouvais attendre d'autre? Les mots du président de la Commission européenne m'ont simplement rappelé que les politiciens ne sont pas là pour prendre des décisions énergiques, mais uniquement pour être certain que les personnes qui les ont boulonnées sur un siège ne décideront pas de les déboulonner. Où est l'inspiration? Où est le leadership? Où est le visionnaire?
Oui, j'espérais une allocution puissante, un coup de pied dans la fourmilière, un regard incisif et mordant sur le comportement des États membres. J'aurais aimé qu'il fustige l'immobilisme de l'Union. J'aurais applaudi qu'il décide de mettre un petit peu d'ordre dans cette grande cour maternelle. J'aurais voulu qu'il prenne ses responsabilités.
Mais c'est vrai, il n'est pas là pour cela. Ô non, il faut s'auto-congratuler, se féliciter mutuellement, être positif, et plaire à tout le monde. Ce pantin n'a jamais réussi à faire autre chose que cela. Il paraît que la commission fonctionne bien. Et bien qu'elle le montre! Au lieu de s'envoyer des sourires et des bisous alors que tout va mal.
Pour l'Euro? Rien. A part des phrases vides du type «Il va falloir faire quelque chose». Bravo, félicitations. Vous êtes comme moi, Monsieur Barroso, vous aimez enfoncer des portes ouvertes. Par contre, dire aux États qu'il est temps d'arrêter leurs gamineries et leurs divisions, qu'ils doivent penser Europe et pas Nation cela aurait certainement été un manque de tact.
Aujourd'hui, chaque pays attend beaucoup de l'Europe mais ne veut rien lui donner. Ce sont ces luttes intestines qui tuent l'union à petit feu. Comment voulez vous que l'Européen, moi par exemple, se sente concerné par ce Parlement qui, au mieux, ne fait rien, au pire, me fait chier dans la vie de tous les jours. Et qui, en passant, coûte une fortune.
Il ne faut pas croire que je sois anti-européen, loin de là. Je suis surtout anti-immobilisme. Je ne supporte plus de savoir que les euro-députés sont assis sur le siège à gagner des milliers d'euros par mois, et qu'ils sont incapables de faire quoique ce soit pour le bien-être des européens. Vous croyez sincèrement que l'homme de la rue a d'autres préoccupations que celles de manger et d'avoir un boulot?
Cela fait trois ans que les marchés financiers pourrissent la vie de l'Europe, mais que les États préfèrent défendre leurs petits intérêts personnels à court terme plutôt que d'avoir une vision stratégique pour l'ensemble de l'Union Européenne. Allez, même pour l'Euro, ils ne sont pas capables de s'entendre. Cela aurait été difficile de le prononcer devant l'assemblée?
Monsieur Barroso, vous nous annoncez fièrement que grâce à une taxe sur les transactions financières, l'Europe va lever 50 milliards d'euros. La somme est rondelette à vue de nez, mais c'est juste peanuts, et vous le savez. Cela correspond à environ 100 euros par année par citoyen européen! Vous pensez sincèrement que les marchés vont arrêter de détruire l'économie européenne pour si peu?
Vous avez eu un petit mot pour «les plus pauvres d'entre-nous». Mais cela vous aurait écorché la bouche de parler directement de la situation des Roms? De condamner le sort affreux qui leur est réservé dans toute la communauté? Cela vous aurait fait mal de pointer le doigt sur la Hongrie qui les met au travail forcé?
Aujourd'hui, j'aurais aimé que l'Europe ait des couilles, oui des balloches, des guts et qu'elle se montre musclée. J'aurais voulu que l'Europe décide de son destin : qu'elle devienne une entité supra-nationale avec tous les pouvoirs qui en découlent, qu'elle empêche les blocus des États, qu'elle stoppe la politique des tous petits pas, qu'elle se bouge.
Moi, je vais pointer l'inefficacité de l'Europe sur un seul point : l'Euro. Cela fait trois ans que la monnaie unique est dans la tourmente. Tout ce que les élus ont réussi à faire, c'est de se diviser et de pointer les plus faibles. Nous avons eu droit à des discours, à des explications pour nous dire à quel point les Grecs sont nuls. Quelle efficacité! Quelle solidarité dans l'adversité!
Au début septembre, c'est la Suisse qui a stoppé sa chute en intervenant sur le marché des changes. Suisse qui n'est ni dans l'Euro, ni dans la communauté. Toute l'incompétence de la commission contre-balancée par un agissement énergique d'un pays de moins de huit millions d'habitants. Cela n'a pas touché votre amour-propre?
C'est cela votre fierté d'être européen?
Et on démarre une autre histoire....
Une page se tourne aujourd'hui avec la fin de mon blog en cet endroit. En effet, j'ai décidé de ne plus l'alimenter à cette adr...

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« Particracy » is often used to comment the belgian political system. That word is used on a pejorative way and the elected persons don...