mercredi 9 novembre 2011
Démocratie violée.
mercredi 2 novembre 2011
Notre Liberté.
Notre Liberté, nous la garderons.
lundi 24 octobre 2011
La Belgique démocratique.
vendredi 14 octobre 2011
Quel quatrième pouvoir?
Communément, la presse et les médias sont désignés par le terme «quatrième pouvoir». Ils sont dénommés ainsi, car ils font généralement office de contre-pouvoir et révèlent ce que les hommes politiques ou l'État aimerait bien garder secret. Ils sont un des bastions de la démocratie, et ne sont pas nécessaires seulement aux balbutiements de celle-ci.
Lors des différentes révoltes ou révolutions historiques, le rôle de la presse est souvent prépondérant pour faire partager des idées ou donner une vision de l'ampleur d'un mouvement. Pendant le printemps arabe, les blogueurs se sont mobilisés pour relayer la réalité des événements. Il n'est d'ailleurs pas rare que les journalistes soient torturés ou tués.
Nous lisons tous les jours des articles sur la liberté de la presse ou encore sur le sort infligé aux opposants qui osent crier pour leurs droits grâce à leurs mots ou à leurs images, et l'ensemble du petit monde des médias s'en indigne et se relaie pour bien faire passer le message que dans le monde il y a encore des dictatures où la parole n'est pas libre.
Mais lorsque nous sommes dans un pays démocratique, il ne faut pas que le combat s'arrête là. Il faut que les investigateurs puissent agir en toute liberté et continuent à fourrer leur nez partout, même s'ils doivent subir des pressions ou des noms d'oiseau. Ils doivent faire leur travail de barrière contre les abus de pouvoir, les détournements ou les manquements aux droits.
Dans le plus grand respect de la déontologie, il faut que ces fins limiers soient capables d'écouter leurs sources confidentielles et d'avertir le grand public des atteintes aux fondements de la liberté, de la loi et de la démocratie. C'est cela aussi leur travail, pas seulement faire le guet devant les stars et espérer réussir le cliché à 20 000€.
Surtout, il faut que les professionnels des médias soient conscients de leur travail de sentinelle de garde. Il faut que chaque jour, ils puissent se rendre compte qu'ils font partie des bastions de notre société et qu'ils sont de veille. Que s'ils ne sont pas là pour dénoncer les agissements honteux, il n'y aura personne pour le faire.
Si j'en parle aujourd'hui, c'est parce que dans mon pays, il n'y a plus de Sentinelles. Je n'entends (presque) plus aucune voix dissonante. Je ne sais pas pour quelle raison, mais plus aucun média ne vient me parler de la dérive des mes hommes politiques. Il n'y jamais le moindre article sur des bavures au sein de la police ou encore sur des malversations.
Peut-être que dans mon pays, les fonctionnaires au service de l'État sont tous irréprochables et que je suis pris d'une paranoïa aiguë. Sincèrement, je l'aimerais bien. Pourtant, dans mon pays, des enfants sont emprisonnés, des mâchoires sont fracturées par des policiers lors de contrôles d'identité ou encore des manifestants pacifistes sont menottés et roués de coups.
Hier, lors d'un «happening», des Indignés se sont installés pacifiquement dans le hall de la banque Dexia. Tout le monde a entendu parler de mouvement qui veut faire des actions non-violentes, dont le crédo est la paix. Et bien, hier, une femme a été menottée par la police et a pris un coup de pied dans la figure par un des agents de la force légitime belge.
Je ne sais pas si vous savez ce que c'est de sentir les menottes sur vos avant-bras. Ce n'est pas seulement être entravé, c'est également être à la merci de son «gardien». Pas seulement parce que vous ne pouvez pas vous défendre, mais parce qu'elles vous font un mal de chien. Lorsque les bracelets vous enserrent les os, le moindre mouvement est synonyme d'une douleur atroce.
Imaginez-vous dans la situation de cette dame qui était assise dans la réception d'un institut financier pour demander une économie plus «juste». Elle se fait battre, en tant que femme, mais surtout en ayant l'impression que ces deux bras vont se casser au prochain mouvement. Elle ne peut ni se protéger, ni se faire défendre par l'État, car c'est lui qui la bat.
Ce qui me choque le plus dans cette scène, c'est que les médias n'en parlent pas. Avez-vous vu le visage de cette personne, avez-vous entendu son prénom sur toutes les chaînes, ou encore avec vous eu droit à des reconstitutions ou des débats d'experts sur les coups portés par le fonctionnaire de l'État? Non, parce que dans mon pays, il n'y a plus de journalisme.
Dans mon pays, il n'y a plus personne pour publier des articles contre l'État. Personne ne dénonce le sort des Roms, personne ne prend des photos des familles emprisonnées dans des zones de transit, personne ne fait de reportage sur l'intolérable réalité du racisme dans les rues, personne n'est là pour filmer là où les caméras sont malvenues.
Quand je dis personne, je veux dire aucun professionnel habitué des médias à grand tirage ou à grande écoute. Parce qu'heureusement, sur la blogosphère, sur twitter, cela se déchaîne. Nous sommes là pour dénoncer, pour expliquer pour éduquer, pour défendre nos valeurs d'Indépendance, de Démocratie et des Droits de l'Homme.
Il n'y pas uniquement ce lâche policier qui aurait dû avoir sa photo placardée dans tous les kiosques, ce sont toutes les blessures à la dignité de l'être humain qui doivent être combattues. C'est chaque brique posée pour ériger un mur qui doit être détruite. C'est chaque agresseur du Droit qui doit être arrêté, jugé et condamné.
Journalistes, toutes ces atteintes à la Liberté doivent être médiatisées. C'est un devoir. Votre devoir.
lundi 26 septembre 2011
J'aime les Salopes!
J'aime les salopes. Oui, je les aime! Je trouve même complètement absurde qu'elles doivent manifester pour rappeler le droit fondamental à s'habiller comme elles le désirent. Et je me joins à leur combat, car je ne peux pas imaginer ma vie sans elles. Ce n'est pas seulement un combat pour le bien-être des femmes, mais c'est également une lutte pour la Beauté.
J'ai toujours été contre toute forme de censure ou de limitation de droit. Ici, les bien-pensants veulent pouvoir imposer aux femmes ce qu'elles doivent porter. Ce serait non seulement un affront fait à leur beauté, mais c'est surtout un retour vers des pratiques moyen-âgeuses qui ont été bannies depuis très longtemps.
Dès l'aube des temps, les filles d'Ève ont inventé des stratagèmes, des potions, des couleurs, des bijoux pour nous attirer vers elles. Depuis toujours, la mise-en-scène et le jeu de la séduction nous font fantasmer, nous font rêver, nous les hommes. Oui, nous succombons à la tentation, oui, nous tombons dans leurs doux pièges, mais avec Bonheur et Volupté.
Cela ne veut pas dire que lorsqu'elle est est habillé sexy ou que ses jambes sont dénudées, c'est moi qu'elle attend. Cela ne veut pas dire que je dois la prendre de force ou qu'elle veut être violée. Non, cela peut vouloir dire qu'elle se sent unique et qu'elle veut le montrer. Peut-être veut elle se sentir la plus belle des femmes pour son prince? Qui sait?
Peu importe le pourquoi du comment elle s'habille ainsi. C'est son droit, son envie, ses goûts et ses couleurs. Et personne ne doit pouvoir l'insulter ou la contredire dans sa manière d'être. Si certains hommes ont des problèmes avec leur libido et qu'ils ne peuvent pas dompter kiki à chaque fois qu'ils voient le début du commencement d'une paire de fesses, qu'ils aillent se faire soigner.
Comment peut-on imaginer un monde où le chef d’œuvre de la création serait caché? Dans le pire de mes cauchemars, je ne peux envisager un univers où les formes de ces jolies donzelles soient camouflées. Je veux avoir le droit de voir ces seins qui se dévoilent, ces jambes qui se dénudent, ces fesses qui se trémoussent. Regarder, mais sans (nécessairement) toucher.
Que seraient les jours ensoleillés si nous ne pouvions admirer nos bourgeoises qui tombent leur manteaux? Je veux pouvoir croiser ces décolletés qui pigeonnent, je veux admirer ces jupes qui virevoltent, je veux être ébloui par la blancheur de la peau douce qui prend le soleil, je veux admirer ces bras dans lesquels j'aimerais me lover.
Dans chaque rue, dans chaque magasin, je veux pouvoir continuer à me retourner sur une joconde qui passe à mes côtés. Je veux continuer à rechercher le regard coquin de cette splendide inconnue qui, pendant quelques instants, se trouve bellissime dans ma façon de l'admirer. Je veux pouvoir arrêter le temps pour aborder cette douce anonyme et la faire valser pour l'éternité.
Je veux pouvoir laisser vagabonder mon esprit vers des images lubriques lorsque cette business-women sculptée dans son tailleur vient s’asseoir face à moi dans le train. Je veux pouvoir admirer toutes ces déesses qui passent devant la terrasse de mon bistrot favori, et goûter à ma bière en pensant aux baisers fougueux que nous aurions pu échanger.
Je veux continuer à rêver qu'elles viennent se protéger sous mon parapluie lorsqu'elles se font surprendre par une averse. Je veux m'imaginer quelques instants seulement que c'est moi qui suis attendu par cette autre noble sirène solitaire. Je veux laisser sortir la poésie de mes mots qui glisseront vers l'exquise égérie surprise par mon regard émerveillé.
Chères salopes, que vous ayez vingt ans ou nonante, que vous soyez minces ou dodues, que vous soyez petite ou grande, continuez à vous faire belle. Chères salopes, enfilez cette jupe qui me laisse pantois, décrochez ce bouton qui me fait plonger dans votre décolleté, chaussez ces hauts-talons qui dessinent vos jambes et me font chavirer. Chères salopes, restez belles.
Chères salopes, n'écoutez pas ces conservateurs conformistes, n'entendez pas les injures qu'ils vous crient parce que vous leur faites de l'effet. Ne vous laissez pas dicter votre comportement par ces cafards qui veulent vous soumettre. Ô non, chères salopes, ne les prenez pas au sérieux, ce ne sont que des réfractaires imperméables à la douceur de votre Beauté.
Que vous sortiez vos atours, que vous vous maquilliez, que vous vous coiffiez, que vous préfériez être délicatement naturelles ou que vous soyez théâtrales, peu m'importe. Soyez coquettes, soyez sexy, soyez baroques, soyez authentiques, soyez folles, soyez sobres, soyez pures, ou plutôt obscures, ou exotiques, mais surtout soyez ce que vous êtes : soyez Belles, soyez Femmes!
Car je vous aime, Ô, Salopes!
Et on démarre une autre histoire....
Une page se tourne aujourd'hui avec la fin de mon blog en cet endroit. En effet, j'ai décidé de ne plus l'alimenter à cette adr...

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« Particracy » is often used to comment the belgian political system. That word is used on a pejorative way and the elected persons don...