jeudi 19 juillet 2012
#hellopaul
mercredi 18 juillet 2012
Aidez les pirates belges!
L'article "Élections provinciales: les petits partis pénalisés" du journal l'avenir est ici.
mardi 17 juillet 2012
À l'abordage!
mercredi 9 novembre 2011
Démocratie violée.
dimanche 30 octobre 2011
Je déteste l'Europe.
lundi 24 octobre 2011
La Belgique démocratique.
vendredi 21 octobre 2011
Le droit au procès équitable.
Le droit au procès équitable. Voici un des fondements des sociétés qui se disent libres. Aucun démocrate convaincu ne voudrait remettre cela en cause. Au contraire, chaque jour, il faut dénoncer les manquements de la démocratie. Chaque instant, il faut se battre pour garantir ce droit à chaque être humain. Qu'il soit innocent ou coupable n'y change rien.
L'article 10 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme est très clair: «Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.»
Ou encore le numéro 11: «Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.» Il faut se lever et refuser de se résigner lorsqu'il y atteinte aux droits de l'homme.
Il y a quelques jours, l'humanité bien-pensante s'est dressée contre l'exécution de Troy Davis et la barbarie de la peine capitale. Ce mouvement était international et relayé par l'ensemble des médias occidentaux. La question de ce fameux «procès équitable» était au centre de la protestation, car il était noir et condamné à mort dans un état du sud des États-Unis d'Amérique.
Quelques voix ont d'ailleurs relevé qu'il était indéniable qu'il fallait se battre contre la peine de mort, mais qu'il fallait le faire pour tous les condamnés, même pour les coupables des crimes les plus odieux. Durant ces quelques jours, la société dans son ensemble s'est rappelée haut et fort qu'il est agréable de vivre dans une Société qui a rejeté l'assassinat légal.
Ces notions de «procès équitable» et de «abolition de la peine de mort» sont ancrées dans les sociétés européennes qui sont fières de montrer l'exemple. Régulièrement, elles pointent d'un doigt vertueux les pays n'ayant pas atteint l'apogée de l'épanouissement judiciaire. Elles aiment (se) rappeler que leur appareil démocratique est un modèle de moralité.
Les européens se voient déjà mettre les pays non-démocratiques sur les rails de la Liberté et de la Défense des Droits Fondamentaux. C'est tout à fait louable, mais alors, pourquoi ne dénoncent-ils pas toutes les exactions commises devant leurs nez? Pourquoi décident-ils que certains ont des droits à la médiatisation ou d'autres pas?
Mais il y a pire: deux êtres humains influents ont été sauvagement tués par des forces légitimes et le tout sans la moindre forme de procès. Malgré ce déni de démocratie le plus total, les États démocratiques se sont réjouis de ces crimes. Oui, je parle bien de Ben Laden et de Khadafi. Je me fous de savoir ce qu'ils ont fait, ils avaient des Droits.
Ces Droits, ce sont la cause des soulèvements populaires. Ce sont ces mêmes Droits qui ont rendu le printemps arabe possible. Ce sont toujours ces Droits qui tuent chaque jour des opposants que ce soit en Syrie ou ailleurs. Mais ce sont ces Droits qui sont l'aboutissement du processus démocratique. Et c'est la raison pour laquelle ces deux cas de figures sont honteux.
Dans ma conception du Droit, le pire des criminels doit pouvoir être défendu et avoir son propre «procès équitable». Qu'il soit voleur, bandit, violeur... qu'il soit pédophile, tueur en série ou qu'il cumule toutes ces tares: il doit être présenté devant un tribunal. C'est cela la Loi. Et elle est là pour défendre tout le monde, même ceux qui ne le mériteraient pas.
La Loi est universelle, c'est à dire qu'elle vaut pour tout le monde. Elle protège chaque citoyen, qu'il soit blanc ou noir, criminel ou innocent. Décider qu'un être humain ne la mérite pas, c'est se poser au dessus d'elle et c'est tout sauf démocratique. S'abaisser à avoir le même concept d'humanité que les dictateurs ou les fanatiques, c'est un très grand revers jeté à la figure de la Liberté.
Que ce soient les nazis à Nuremberg, que ce soit Klaus Barbie en France ou encore Saddam Hussein ou enfin Moubarak, ils ont tous eu droit à un procès! Le monde entier s'en félicite encore, alors pourquoi, vraiment pourquoi, il n'y a (presque) personne pour fustiger ces graves atteintes faites à la démocratie au nom de la... Démocratie.
Ce qui aurait été juridiquement exemplaire, c'est que non seulement ils aient été traînés devant le Peuple, mais en présumés innocents. Et qu'à la suite de débats fouillés au sein d'un processus pondéré, s'ils avaient été jugés coupables ils auraient été emprisonnés et non tués. Ça, et seulement cela, aurait été Juste.
C'est cela la Démocratie. Le Droit. Les Droits de l'Homme. Point.
vendredi 14 octobre 2011
Quel quatrième pouvoir?
Communément, la presse et les médias sont désignés par le terme «quatrième pouvoir». Ils sont dénommés ainsi, car ils font généralement office de contre-pouvoir et révèlent ce que les hommes politiques ou l'État aimerait bien garder secret. Ils sont un des bastions de la démocratie, et ne sont pas nécessaires seulement aux balbutiements de celle-ci.
Lors des différentes révoltes ou révolutions historiques, le rôle de la presse est souvent prépondérant pour faire partager des idées ou donner une vision de l'ampleur d'un mouvement. Pendant le printemps arabe, les blogueurs se sont mobilisés pour relayer la réalité des événements. Il n'est d'ailleurs pas rare que les journalistes soient torturés ou tués.
Nous lisons tous les jours des articles sur la liberté de la presse ou encore sur le sort infligé aux opposants qui osent crier pour leurs droits grâce à leurs mots ou à leurs images, et l'ensemble du petit monde des médias s'en indigne et se relaie pour bien faire passer le message que dans le monde il y a encore des dictatures où la parole n'est pas libre.
Mais lorsque nous sommes dans un pays démocratique, il ne faut pas que le combat s'arrête là. Il faut que les investigateurs puissent agir en toute liberté et continuent à fourrer leur nez partout, même s'ils doivent subir des pressions ou des noms d'oiseau. Ils doivent faire leur travail de barrière contre les abus de pouvoir, les détournements ou les manquements aux droits.
Dans le plus grand respect de la déontologie, il faut que ces fins limiers soient capables d'écouter leurs sources confidentielles et d'avertir le grand public des atteintes aux fondements de la liberté, de la loi et de la démocratie. C'est cela aussi leur travail, pas seulement faire le guet devant les stars et espérer réussir le cliché à 20 000€.
Surtout, il faut que les professionnels des médias soient conscients de leur travail de sentinelle de garde. Il faut que chaque jour, ils puissent se rendre compte qu'ils font partie des bastions de notre société et qu'ils sont de veille. Que s'ils ne sont pas là pour dénoncer les agissements honteux, il n'y aura personne pour le faire.
Si j'en parle aujourd'hui, c'est parce que dans mon pays, il n'y a plus de Sentinelles. Je n'entends (presque) plus aucune voix dissonante. Je ne sais pas pour quelle raison, mais plus aucun média ne vient me parler de la dérive des mes hommes politiques. Il n'y jamais le moindre article sur des bavures au sein de la police ou encore sur des malversations.
Peut-être que dans mon pays, les fonctionnaires au service de l'État sont tous irréprochables et que je suis pris d'une paranoïa aiguë. Sincèrement, je l'aimerais bien. Pourtant, dans mon pays, des enfants sont emprisonnés, des mâchoires sont fracturées par des policiers lors de contrôles d'identité ou encore des manifestants pacifistes sont menottés et roués de coups.
Hier, lors d'un «happening», des Indignés se sont installés pacifiquement dans le hall de la banque Dexia. Tout le monde a entendu parler de mouvement qui veut faire des actions non-violentes, dont le crédo est la paix. Et bien, hier, une femme a été menottée par la police et a pris un coup de pied dans la figure par un des agents de la force légitime belge.
Je ne sais pas si vous savez ce que c'est de sentir les menottes sur vos avant-bras. Ce n'est pas seulement être entravé, c'est également être à la merci de son «gardien». Pas seulement parce que vous ne pouvez pas vous défendre, mais parce qu'elles vous font un mal de chien. Lorsque les bracelets vous enserrent les os, le moindre mouvement est synonyme d'une douleur atroce.
Imaginez-vous dans la situation de cette dame qui était assise dans la réception d'un institut financier pour demander une économie plus «juste». Elle se fait battre, en tant que femme, mais surtout en ayant l'impression que ces deux bras vont se casser au prochain mouvement. Elle ne peut ni se protéger, ni se faire défendre par l'État, car c'est lui qui la bat.
Ce qui me choque le plus dans cette scène, c'est que les médias n'en parlent pas. Avez-vous vu le visage de cette personne, avez-vous entendu son prénom sur toutes les chaînes, ou encore avec vous eu droit à des reconstitutions ou des débats d'experts sur les coups portés par le fonctionnaire de l'État? Non, parce que dans mon pays, il n'y a plus de journalisme.
Dans mon pays, il n'y a plus personne pour publier des articles contre l'État. Personne ne dénonce le sort des Roms, personne ne prend des photos des familles emprisonnées dans des zones de transit, personne ne fait de reportage sur l'intolérable réalité du racisme dans les rues, personne n'est là pour filmer là où les caméras sont malvenues.
Quand je dis personne, je veux dire aucun professionnel habitué des médias à grand tirage ou à grande écoute. Parce qu'heureusement, sur la blogosphère, sur twitter, cela se déchaîne. Nous sommes là pour dénoncer, pour expliquer pour éduquer, pour défendre nos valeurs d'Indépendance, de Démocratie et des Droits de l'Homme.
Il n'y pas uniquement ce lâche policier qui aurait dû avoir sa photo placardée dans tous les kiosques, ce sont toutes les blessures à la dignité de l'être humain qui doivent être combattues. C'est chaque brique posée pour ériger un mur qui doit être détruite. C'est chaque agresseur du Droit qui doit être arrêté, jugé et condamné.
Journalistes, toutes ces atteintes à la Liberté doivent être médiatisées. C'est un devoir. Votre devoir.
Et on démarre une autre histoire....
Une page se tourne aujourd'hui avec la fin de mon blog en cet endroit. En effet, j'ai décidé de ne plus l'alimenter à cette adr...

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