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dimanche 23 octobre 2011

Pôôôôôôvres Français.

Pauvres français. En ce dimanche, jour du Seigneur, je tourne mon cœur vers lui et demande du plus profond de mes prières qu'il pose un regard compatissant vers mes voisins du sud. En effet, c'est avec beaucoup de tristesse que je ne peux que constater que la création divine se mêle à l'ensemble de l'univers dans une union anti-française.

Aujourd'hui, cela s'est manifesté par un piètre arbitrage contre les bleus de l'équipe nationale de rugby. Et pourtant, vu la domination outrageuse du XV de France, tous les commentateurs sont unanimes: les héros tricolores auraient dû vaincre dans l'hémisphère sud d'au moins 45 points d'avance. C'est tellement injuste...

Ma profonde compassion humaine de lutte contre la malveillance et l'oppression m'oblige à hurler aux côtés de cette nationalité constamment persécutée. Il est temps de dénoncer ce lâche mouvement relayé par toute la population terrestre: le «tout sauf la France». C'est inadmissible que tout un peuple se trouve systématiquement spolié à tous les échelons concevables.

Parce qu'aujourd'hui, c'était en rugby, mais hier c'était en foot, en tennis, en lancer de crottes de nez ou encore lors du concours de l'ongle le plus long et le plus sale du petit orteil du pied gauche qu'ils étaient déloyalement abusés par les arbitres. Qu'en sera-t-il demain? Peut on encore dormir devant de telles incohérences?

J'ai peur pour les Jeux Olympiques de Londres. Comment pourra-t-on assister à la finale du 100m alors que l'athlète français sera honteusement crédité d'un temps d'environ 9,99s? Tandis que tout un chacun sait qu'il court sous les 9,50s. Que pensera-t-on de ce sauteur qui ne parviendra plus à sauter les 10m en longueur, alors qu'il le fait avec nonchalance à l'entraînement?

Serons nous de nouveau les témoins indignés de ces manœuvres en coulisse qui se font contre la splendeur de l'Empire Français? Rappelons nous durement de Surya Bonaly, cassons nous la mâchoire en l'honneur de Battiston, flagellons nous en pensant à Cantona se faisant frapper par un supporter, torturons nous sur le cas de Yannick Noah qui a perdu Roland-Garros face à Wilander en 1983¹.

Ou encore plus proche de nous, la nageuse du siècle Laure Manaudou qui s'est fait ignominieusement photographiée en tenue d’Ève par un espion italien à la solde des services secrets kazakhes qui travaillaient en sous-marin pour la DDR, eux-mêmes manipulés par l'union du KGB et de la CIA pour l'empêcher d'aller glaner de nouvelles breloques.

Comment est-ce que la nation qui a créé les Droits de l'Homme peut-elle être l'objet de tant de haine? Comment est-ce possible que de telles pratiques soient scandaleusement étouffées? Pourquoi est ce que le pays des grèves CGTistes ne se rebelle pas contre tout-le-monde-déteste-la-belle-et-grande-nation-française-qui-gagne-parce-qu-elle-se-lève-tôt ?

Les larmes aux yeux me montent au nez et se transforment en un torrent de tristesse qui m'envahit au plus profond de mon cœur qui saigne. Une vague géante de révolte tsuanamiste m'envahit devant tant de scélératesse abjecte faite à une nation d'êtres humains visant la perfection dans toutes les disciplines, et qui, singulièrement, arrive à l'atteindre.

Il est importantissime de faire savoir que ce n'est pas seulement dans le sport, au contraire, c'est une discrimination doctrinaire, dogmatique qui fait front au génie français. Les cas sont trop nombreux pour être énumérés, mais il suffit de penser aux frères Bogdannof, à Liliane Bettencourt ou encore à la petite Dahlia Sarkozy pour se rendre compte des dégâts causé par la mécréance internationale.

J'ai une pensée fièrement émue pour chaque Marcel Dupont qui se retrouve devant sa lucarne, debout la main sur le cœur en train de chanter la Marseillaise en sachant que son combat est perdu d'avance. Il ne lui reste plus que son camembert, son verre de rouge et sa baguette à déguster pour se donner un peu de baume au cœur.

Je pense que si j'étais français, il y a longtemps que j'aurais inventé le pot «béret patriotique» à base de Xanax, de Prozac et de Laroxyl. Ou j'aurais demandé au ministre des sports d'organiser les Joutes Interplanétaires franco-franchou-françaises. Peut-être même que j'aurais développé un syndrome du Calimero.

Par chance, le Français est bon joueur et fair-play dans la défaite totalement irrégulière.

¹On me signale dans l'oreillette que c'est Cantona qui a frappé un supporter et non l'inverse, que Noah a gagné Roland-Garros et que l'équipe de France de foot a été championne du monde en 1998. Je souligne la grande humilité des français qui ont passé ces victoires sous silence.

vendredi 21 octobre 2011

Le droit au procès équitable.

Le droit au procès équitable. Voici un des fondements des sociétés qui se disent libres. Aucun démocrate convaincu ne voudrait remettre cela en cause. Au contraire, chaque jour, il faut dénoncer les manquements de la démocratie. Chaque instant, il faut se battre pour garantir ce droit à chaque être humain. Qu'il soit innocent ou coupable n'y change rien.

L'article 10 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme est très clair: «Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.»

Ou encore le numéro 11: «Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.» Il faut se lever et refuser de se résigner lorsqu'il y atteinte aux droits de l'homme.

Il y a quelques jours, l'humanité bien-pensante s'est dressée contre l'exécution de Troy Davis et la barbarie de la peine capitale. Ce mouvement était international et relayé par l'ensemble des médias occidentaux. La question de ce fameux «procès équitable» était au centre de la protestation, car il était noir et condamné à mort dans un état du sud des États-Unis d'Amérique.

Quelques voix ont d'ailleurs relevé qu'il était indéniable qu'il fallait se battre contre la peine de mort, mais qu'il fallait le faire pour tous les condamnés, même pour les coupables des crimes les plus odieux. Durant ces quelques jours, la société dans son ensemble s'est rappelée haut et fort qu'il est agréable de vivre dans une Société qui a rejeté l'assassinat légal.

Ces notions de «procès équitable» et de «abolition de la peine de mort» sont ancrées dans les sociétés européennes qui sont fières de montrer l'exemple. Régulièrement, elles pointent d'un doigt vertueux les pays n'ayant pas atteint l'apogée de l'épanouissement judiciaire. Elles aiment (se) rappeler que leur appareil démocratique est un modèle de moralité.

Les européens se voient déjà mettre les pays non-démocratiques sur les rails de la Liberté et de la Défense des Droits Fondamentaux. C'est tout à fait louable, mais alors, pourquoi ne dénoncent-ils pas toutes les exactions commises devant leurs nez? Pourquoi décident-ils que certains ont des droits à la médiatisation ou d'autres pas?

Mais il y a pire: deux êtres humains influents ont été sauvagement tués par des forces légitimes et le tout sans la moindre forme de procès. Malgré ce déni de démocratie le plus total, les États démocratiques se sont réjouis de ces crimes. Oui, je parle bien de Ben Laden et de Khadafi. Je me fous de savoir ce qu'ils ont fait, ils avaient des Droits.

Ces Droits, ce sont la cause des soulèvements populaires. Ce sont ces mêmes Droits qui ont rendu le printemps arabe possible. Ce sont toujours ces Droits qui tuent chaque jour des opposants que ce soit en Syrie ou ailleurs. Mais ce sont ces Droits qui sont l'aboutissement du processus démocratique. Et c'est la raison pour laquelle ces deux cas de figures sont honteux.

Dans ma conception du Droit, le pire des criminels doit pouvoir être défendu et avoir son propre «procès équitable». Qu'il soit voleur, bandit, violeur... qu'il soit pédophile, tueur en série ou qu'il cumule toutes ces tares: il doit être présenté devant un tribunal. C'est cela la Loi. Et elle est là pour défendre tout le monde, même ceux qui ne le mériteraient pas.

La Loi est universelle, c'est à dire qu'elle vaut pour tout le monde. Elle protège chaque citoyen, qu'il soit blanc ou noir, criminel ou innocent. Décider qu'un être humain ne la mérite pas, c'est se poser au dessus d'elle et c'est tout sauf démocratique. S'abaisser à avoir le même concept d'humanité que les dictateurs ou les fanatiques, c'est un très grand revers jeté à la figure de la Liberté.

Que ce soient les nazis à Nuremberg, que ce soit Klaus Barbie en France ou encore Saddam Hussein ou enfin Moubarak, ils ont tous eu droit à un procès! Le monde entier s'en félicite encore, alors pourquoi, vraiment pourquoi, il n'y a (presque) personne pour fustiger ces graves atteintes faites à la démocratie au nom de la... Démocratie.

Ce qui aurait été juridiquement exemplaire, c'est que non seulement ils aient été traînés devant le Peuple, mais en présumés innocents. Et qu'à la suite de débats fouillés au sein d'un processus pondéré, s'ils avaient été jugés coupables ils auraient été emprisonnés et non tués. Ça, et seulement cela, aurait été Juste.

C'est cela la Démocratie. Le Droit. Les Droits de l'Homme. Point.

Et on démarre une autre histoire....

Une page se tourne aujourd'hui avec la fin de mon blog en cet endroit. En effet, j'ai décidé de ne plus l'alimenter à cette adr...