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mercredi 19 octobre 2011

Think outside the box.

J'ai toujours été fasciné par la capacité de l'être humain à copier ce qui est mauvais chez l'autre et à soigneusement éviter d'imiter les bonnes initiatives. Nos chers hommes politiques sont d'ailleurs passés experts dans la discipline du mauvais choix. Je dirais même qu'ils ont une acuité particulièrement développée pour trouver la solution la plus épouvantable... et l'appliquer.


Il y a trente ans, nous pointions du doigt les États-Unis de Reagan et la grande pauvreté, l'abandon des citoyens et le manque de protection sociale. Aujourd'hui, nous les avons copiés. Pire, la seule solution que les médias, les experts et les marchés veulent nous proposer à la crise financière, c'est de continuer dans ce sens. Cela à l'air de bien fonctionner, vu que «on» est d'accord.

Les spéculateurs immensément riches, avec l'aide du FMI, du G20 et des lobbyistes financiers nous martèlent leur pensée unique qui fait des ravages sociaux et qui protège uniquement une minuscule minorité de milliardaires. Et en plus, ils tentent de nous faire croire que si nous ne sommes pas dans leur club des vainqueurs, nous devons nous en vouloir. C'est un aboutissement viable?

La question que je me pose est la suivante : «Si nous savons que nous courons à la catastrophe, pourquoi continuons nous de courir dans cette direction?» Il est grand temps de se poser quelques minutes voire quelques heures et de réfléchir à des solutions nouvelles. Lorsque rien de valable ne se présente, il faut utiliser son intellect et être créatif.

En Belgique, suivant un sondage qui tombe à pic, la population trouve que les allocations de chômage sont trop élevées. C'est amusant de savoir que ce résultat est parfaitement synchronisé avec les annonces d' «austérité», de «plan de rigueur», ou encore de «plus grande crise majeure depuis les années 30». La voie express vers la diminution de ces allocations est tracée.

Mais, parce qu'il y a un Mais avec majuscule. Est-ce que les sondés savent ce qu'il se passe lorsque les chômeurs sont encore plus pauvres? Non, parce qu'en Belgique, il n'y a pas les deux premiers phénomènes qui arrivent dans ce cas: très forte augmentation de la délinquance dans les régions à haute concentration de sans-emploi et... diminution des salaires de la population active.

Parce qu'il ne faut pas se leurrer, l'étape suivante sera la fameuse loi du marché sur les salaires. Il y aura toujours quelqu'un pour prendre le même poste que le vôtre à un tarif beaucoup plus attractif que votre salaire. Cela va se faire insidieusement, sournoisement, et il sera beaucoup trop tard. Vous serez chômeur en fin de droit, et vous serez obligé d'accepter votre sort.

Avant de prendre cette direction, je demande à nos dirigeants de devenir créatifs. Comme nous savons que les issues ne sont pas de secours, décidons de ne pas passer par ces portes. Il est grand temps d'envisager d'aller à contre-courant. D'autres chemins sont traçables, des autres voies originales peuvent être découvertes. Alors raisonnons, bon sang!

Dans les régions à haut taux de chômage, nous savons que le décrochage scolaire fait des ravages. Combien est-ce que cela coûterait à l'État de faire des classes de 10 élèves durant les trois premières primaires, juste pour être certain que ces enfants sachent lire, écrire et compter pour réussir toutes leurs études?

L'État nous parle de diminuer ses dépenses, mais pourquoi il n'augmenterait pas ses recettes plutôt? Je ne parle pas d'impôts, mais bien d'argent qu'il refuse d'aller chercher: mettre en marche les fameux radars automatiques, augmenter leur nombre et réclamer les amendes. Embaucher des inspecteurs pour lutter contre le travail au noir ou la fraude fiscale, etc...

Aucun pays européen ne veut introduire de taxe sur les transactions financières, pourquoi ne serions-nous pas pionniers? L’Irlande et Mittal ont prouvé qu'il ne servait à rien de faire des cadeaux fiscaux aux multinationales, alors pourquoi en faire? Les ultra-riches réclament des impôts, pourquoi avoir honte de les taxer? Pourquoi ne pas s'attaquer à la dette fédérale¹?

Toujours pour notre pays surréaliste, est-ce que l'État ne gagnerait pas à chiffrer l'absurdité du système mis en place à cause des querelles linguistiques? 3 communautés, 3 régions, une future «Brussels DC», 10 provinces pour un pays 10 millions d'habitants... Il n'y a pas moyen de récupérer des deniers en simplifiant, non?

Je ne dis pas que mes solutions sont bonnes, viables ou même miraculeuses. Ce que je voudrais démontrer c'est qu'il faut changer la manière de penser et ne pas hésiter à se lancer dans des idées qui paraissent saugrenues ou farfelues, qui ne font pas l'unanimité ou pire qui sont rejetées. Il faut oser innover même au niveau de l'État.

Thinking outside the box will lead us beyond our expectations².

¹Billet du 11 octobre : Et si la Belgique payait ses dettes?
²Penser en dehors de la boîte nous mènera au delà de nos attentes.

samedi 1 octobre 2011

Le travail de Brandon

Lorsque j'ai eu Brandon ce matin au bout du fil, il était de très bonne humeur. En effet, l'étau se resserre soi-disant sur les chômeurs professionnels, mais lui n'a pas été inquiété. Cette semaine, il va nous expliquer pourquoi c'est le cas: Brandon a décidé de lever le voile sur une partie très importante de sa vie : le travail.

Il ne faut pas croire que Brandon est un feignant ou un inactif qui attend chaque fin de mois que l'aumône de l'État lui tombe dans la main. Loin de là, comme il le dit si bien lui même: «i'n fô nin croire ke s'possip de vif avou 1000€ avou 4 gamins!». Alors, pour se sortir de la misère, il accumule les petits boulots.

Mais avant tout, la première chose à faire, c'est de s'assurer de garder le droit aux allocations. Il ne faut vraiment pas prendre les fonctionnaires pour des imbéciles. Il faut leur montrer qu'on cherche du travail et répondre à toutes leurs invitations. Par contre, au moindre doute, il faut sortir sa carte de la FGTB, cela marche à tous les coups.

Le super truc du stratège, c'est de se faire passer pour un demeuré. Et quand on s'appelle Brandon et qu'on habite à Warquignies, franchement ce n'est pas difficile. Rien que quand il donne son prénom, les gens ont déjà pitié. Alors, il en rajoute. Son autre ficelle, c'est de solliciter un travail qu'il n'aura jamais. Une bonne tactique, un peu de comédie, et l'alloc est garantie.

Un jour, il s'est fait convoquer au bureau du forem pour l'aider dans ses démarches. Là, il a fièrement annoncé qu'il venait de postuler à un poste d'ingénieur en radioprotection. Devant l'ahurissement de l'assistante sociale, il a fait le benêt. Pour elle, c'était inimaginable qu'avec un diplôme de primaire quelqu'un puisse postuler à cette annonce. Et Brandon l'avait fait.

Quand il lui a expliqué qu'il pensait que c'était un poste d'ingénieur du son sous protection de gardes du corps, que depuis tout petit il rêvait d'être DJ, et que là il voyait enfin la porte de la chance s'entrebâiller... qu'il imaginait déjà que son père (mort d'une cirrhose le jour de son huitième anniversaire) le regardait fièrement du ciel et que ses quatre enfants pourraient avoir à manger tous les jours...

... L'assistante sociale se répandit en sanglots. Il ne faut pas croire que ce sont des machines qui veulent caser les chômeurs, non, ce sont des êtres humains fragiles. Et là, il avait touché la corde sensible de sa «jobcoach». Lorsque, au bout d'une heure trente, elle s'arrêta de pleurer, il lui expliqua qu'elle était certainement en burnout et qu'elle devrait aller voir la F.G.T.B.

Ce qu'elle fit. Elle se mit en arrêt maladie pendant 6 mois pour dépression, mais ses collègues en ont profité pour dénoncer le stress ambiant et la difficulté de travailler dans la misère humaine. Ils se mirent donc en grève et refusent encore aujourd'hui de radier les chômeurs. La grogne sociale a été suivie dans tout le pays.

Tous les chômeurs de la commune se sont réunis pour un grand lâcher de ballons afin qu'elle puisse voir depuis sa chambre d'hôpital que la ville pensait à elle. Ce sont des milliers de ballons rouges qui se sont envolés avec les espoirs. Depuis qu'elle est sortie, Brandon lui rend visite une fois par semaine, il sait maintenant qu'elle s'appelle Vincianne et qu'elle a un piercing sur son clitoris.

Maintenant qu'il a assumé le principal, Brandon peut aller aider les copains de temps en temps. Chaque week-end, il travaille dans un bistrot, mais il livre aussi des pizzas, il va tondre des pelouses, ou encore bêcher les jardins. Ça lui arrive aussi de faire des courses pour les petits vieux de Jessica, mais ce n'est pas toujours facile de nouer les deux bouts.

Il regrette quand même son premier vrai travail. Par un de ses copains, il avait réussi à rentrer dans une entreprise de pompes funèbres. Carrière assurée, plus besoin de tricher ou de mentir pour faire rentrer les deniers à la maison. Il se voyait même refaire sa vie avec Dora, et pourquoi pas, un enfant serait venu concrétiser leur amour...

Mais voilà, le moteur de sa Citroën ZX venait d'exploser, et son ami Ayrton du Tune-Shop-Garage de Wasmes avait besoin de le remplacer. Un week-end, ils sont partis dans une casse pour en récupérer un, et tandis qu'ils le chargeaient, Brandon fut licencié par téléphone : son patron n'avait pas du tout apprécié l'utilisation du corps-billard pour ce type de transport.

Mais Brandon ne désespère pas, il sait que la roue de la fortune ne tourne pas que sur TF1.


Ce billet est spécialement dédicacé à mon ami Georges. Bisous.


Brandon aimerait que sa fille Hélène s'en sorte mieux que lui et l'inscrit dans un concours de beauté : Brandon et les Mini-Miss .

vendredi 23 septembre 2011

Le secret de Brandon

Ce matin, j'ai téléphoné à Brandon un peu plus tôt que d'habitude, et c'est sa douce voix toute enrouée qui m'a répondu. Il est 10h45 et je peux sentir l'odeur de son haleine post-ripaille au travers de mon GSM. Je dois attendre quelques instants, le temps qu'il se verse une anisette. Il paraît que ça fait le même effet que de se brosser les dents. Parfois, il préfère le Get 27, ça marche aussi.

Je lui explique qu'il a dorénavant de nombreux fans et qu'ils me demandent de ses nouvelles. Je lui propose donc, s'il veut bien, de répondre à une question par semaine. « Mi dj'veu bi. Mais dins touss ces foleuw up, inda bi kelke koumer ? Passke mi si c'est poukelle pass doussi, non hein ! Inda des lieuss pu discress, ça oui, mi d'chui toudi priess pour une fiess». Les filles, il y a message : en gros il est dispo mais discrètement.

Je lui pose donc la question qui nous brûle les lèvres depuis une semaine. Celle qui nous empêche de dormir : «Brandon, pourquoi n'aimes tu pas les flamands?». (Cher lecteur, à partir de maintenant, je vais faire la traduction de ses dires, sinon, nous ne sommes pas sortis de l'auberge.) Grande nouvelle : ce n'est pas que Brandon n'aime pas les flamands, c'est qu'ils lui ont fait du mal.

Brandon a été amoureux d'une flamande. En effet, lorsqu'il avait 14 ans, son beau-père, Didier, et son demi-frère, Kevin, lui ont appris à draguer en Flandre. Parfois, Didj était un peu en brisbouille avec la jeune Natasha, maman de Brandon. Alors, il emmenait les garçons faire un tour, le temps que celle-ci se remaquille après être tombée dans les escaliers.

C'est ainsi, que presque chaque samedi soir, ils partaient faire un tour à Anvers. Pour Brandon, c'était noël chaque semaine. En effet, il voyait des femmes, des vraies, à moitié nues dans les vitrines. Comme il n'avait que quatorze ans, il n'avait pas le droit de les toucher, mais rien que de les voir, il était déjà tout ému.

Un beau soir d'automne, il rencontra la belle Anneke. Elle partageait son kot avec Thérèse, une travailleuse qui arrivait directement du Rwanda. Un jour que cette dernière s'occupait de Didj et de Kevin, Brandon a eu le droit de les attendre dans le couloir. Anneke est arrivée et lui a servi un verre de coca. Il n'avait jamais été aussi proche des seins d'une femme autre que sa mère.

Encore aujourd'hui, il lui arrive de penser à la belle Anneke. Il se souviendra toute sa vie qu'il a eu le droit de toucher et d'embrasser ses têtons. Il aurait aimé faire beaucoup plus avec sa dulcinéa, mais il n'avait que 14 ans et c'était déjà beaucoup pour son âge. En plus, il venait de lui donner ses 150€ pour goûter à ses seins, et il n'avait plus d'argent. C'était son premier amour.

Malheureusement, un soir les policiers sont venu chercher Didj. Cette plaie de Natasha en avait marre de tomber sur les marches et elle a inventé qu'il la frappait. Mais Brandon savait très bien que c'est parce qu'elle était saoule qu'elle perdait l'équilibre. Il l'a même dit au juge, mais Didj n'est plus jamais revenu et plus personne ne l'a emmené voir sa chère Anneke.

Depuis ce jour, il en a toujours pincé pour les flamandes. Alors, lorsqu'en janvier il a entendu que le mot de l'année était «tentsletje», son sang n'a fait qu'un tour. Malgré le froid, il devait retourner dans le Nord du pays et retrouver son Anneke (ou une autre, plus jeune). Il a donc été chercher son camping-car Leyland 1980, a rempli le frigo de carapils et est parti à La Rocca.

La petite Jessica voulait venir avec lui, mais il devait y aller seul et changer de vie. C'est ainsi qu'il abandonna ses familles et monta à 80 km/h sur l'autoroute. Après 4h de route, et grâce au GPS de son iphone 4 qu'il a gracieusement échangé à un enfant de 8 ans devant son école contre une gifle, il arriva sur le parking de la disco.

Là, ses ennuis commencèrent. En effet, les vigiles ne voulaient pas le laisser se garer avec son vieux tacot. Après avoir partagé une carapils entre hommes à l'arrière de sa caravane, ils ont réussi à lui trouver une place à 3km de la discothèque. Il lui ont même dit qu'il aura certainement la chance de trouver une «mobilhomeslejte». Il était plein de courage, notre Brandon.

Il se regarda une dernière fois dans le rétroviseur. Casquette Justin Bieber, cheveux péroxydés, veste en (fausse) peau de mouton blanche, chemise rouge standard de liège. Sans oublier ses petites fesses bien moulées dans son slim taille basse à 168€ trouvé à Ville 2. Son string est bien visible, il est prêt à trouver son Anneke.

Mais voilà, arrivée à l'entrée, on lui signifia que ses converses bleues ne sont pas admises. Il s'est fait refouler comme un sale vagabond, notre Brandon! Ses chaussures qu'il avait spécialement achetées chez Brantano pour une grande occasion comme celle-ci le bloquaient vers son Amour. Il a voulu insister, le malabar ne l'entendait pas de cette oreille et lui a mis une petite torgnole. Il s'est réveillé au poste de police, sans sa casquette fétiche.

Il s'est retrouvé en cellule avec un certain Siegfried Brackemar qui lui a expliqué le terme « kerkersletje »... Le lendemain, les flics l'ont reconduit à son véhicule. Ils l'ont verbalisé pour mauvais stationnement. Ensuite, ils l'ont arrêté 250m plus loin quand il a brûlé le stop tout en buvant une carapils au volant : défaut d'assurance, défaut de contrôle technique, et conduite en état d'ébriété.

«Dj'peu nin m'impécher de braire...em mopilhôôm çastou m'vie! Mi les flamins, hin...».

*Je ne peux pas m'empêcher de pleurer... mon mobile-home, c'était ma vie. Moi, les flamands, hein...


Il ne faut pas croire que Brandon est le roi de la glande : le travail de Brandon

Les démons du Wallon.

La Belgique est accrochée aux négociations de la loi de financement, et d'après ce qui filtre dans les médias, c'est de nouveau des visions opposées entre le Nord et le Sud du pays. Je n'arrive vraiment pas à comprendre pourquoi les partis francophones sont incapables de réussir leur rendez-vous avec l'Histoire.

Alors qu'il y a, enfin, la possibilité de faire une grande réforme de l'État, ils sont inaptes à laisser tomber leurs vieux démons. Quand est-ce que des actions énergiques vont être mises en place en Wallonie? Quand est-ce que les politiques vont se retrousser les manches et commencer à gérer les régions sinistrées en «bon père de famille» ?

Est-ce vraiment si difficile que cela de s'attaquer au chômage? Est-il possible de mettre en chantier des grands projets visionnaires? Mais surtout, par dessus tout, n'est-il pas grand temps de sortir de cette passivité? Peut-on espérer un jour sortir de l'assistanat? Aurons nous la chance de voir des décideurs qui prennent le taureau par les cornes?

Cela suffit réellement. J'en ai plus qu'assez de voir des chômeurs qui gagnent plus que les travailleurs parce qu'ils passent leurs journées à faire du noir, comme Brandon. J'en ai ras-le-bol de voir l'argent du contribuable qui part en fumée dans des a.s.b.l. ou des intercommunales. Je n'en peux plus de voir les nouvelles routes qui ressemblent à du gruyère après les premières gelées.

Parce que c'est ça la Wallonie! L'empire du bric-à-brac, le royaume des petits arrangements où les pots-de-vin et autres coups de main sont légion. Il est impossible d'imaginer l'avenir de notre région sans s'attaquer à ces problèmes. J'irai même plus loin : une paix communautaire est inatteignable si le cancer des magouilles n'est pas traité.

Je ne veux lancer la pierre vers aucun parti. Je dirais plutôt que c'est vers tous les politicards et les wallons que je lance mes boulets de canon. À un moment donné, il faut que l'ensemble politique du monde Wallon se dise qu'il est grand temps de se remettre au combat. C'est aujourd'hui qu'il faut se préparer pour les années futures. Non pas à deux ou à trois ans, mais à vingt ou trente ans.

J'aime imaginer qu'à partir de demain il y aura des fonctionnaires qui seront recrutés, formés et motivés pour ramener de l'argent dans les caisses de l'État. J'aime penser à ces jeunes ingénieurs qui pourraient être payés à des salaires décents et incitatifs pour aller contrôler tous les chantiers, sans exception, payés par les citoyens.

J'aimerais entendre nos élites dirigeantes qui annoncent que le problème du non-emploi est pris en main dans sa globalité. Au lieu d'être découpé en chômeur, interimaire, C.P.A.S., pré-pensionné, etc... Je me prends à imaginer que toute ces mêmes caisses soient gérées ensemble dans un soucis de simplicité.

Pourrait-on également imaginer que les formations dispensées aux demandeurs d'emploi soient sanctionnées par un diplôme d'État? C'est tout de même aberrant de voir que le FOREM paie des entreprises extérieures pour fournir un papier que le chômeur ne pourra même pas utiliser. Ce serait trop efficace de le former via la communauté française?

Évidemment, tout le monde sait où se situe le problème : dans l'électorat. À force d'avoir réussi à endormir l'électeur dans son assistanat et lui donner sa perfusion mensuelle, celui-ci se retrouve dans la même relation qu'un junkie et son dealer. Mais ce n'est pas ce qui va faire avancer la région, la Wallonie, MA Wallonie.

Les politiciens flamands ont peur d'une circonscription fédérale, à cause des quelques milliers de voix francophones à BHV. Pourtant, je leur tends la main, je leur envoie des messages : pensez-y! Nous sommes de plus en plus nombreux en Wallonie à lorgner vers le programme des partis flamands. Ce n'est pas une question de langue, c'est une question de vision commune.

Nous comprenons entièrement votre combat contre la fraude. Nous sommes tout à fait d'accord pour lutter contre les exagérations. Nous voulons mettre fin à ce gouffre financier et nous ne sommes pas entendus par nos politiciens qui ont peur de perdre leur électorat. Nous voulons réformer la Wallonie et la rendre économiquement viable.

C'est possible, mais nos politiciens ont d'autres préoccupations.

Et on démarre une autre histoire....

Une page se tourne aujourd'hui avec la fin de mon blog en cet endroit. En effet, j'ai décidé de ne plus l'alimenter à cette adr...