J'aime la Belgique et ses actions citoyennes. Je suis donc pleinement heureux que dans notre beau pays, nous nous soyons décidés à faire un grand mouvement de solidarité et en ce jour de les laisser pendouiller. Il n'y a vraiment que chez nous que nous pouvons nous permettre de faire ce genre de manifestation à la fois raffinée et érotique.
Quel plaisir de pouvoir imaginer que ce 9 septembre 2011, les présidents des cercles et régionales pourront montrer leurs attributs pour la bonne cause. Je les vois déjà s'entraîner avant les bleusailles à se dénuder au son du chant de leurs comitards : «Président, montre nous tes couilles, président, montre nous ton cul». Avec moralité, pour une fois. Allez, les filles, vous avez aussi droit à nous montrer vos nichons.
Sur les bancs de nos belles contrées, nous pourrons voir des vieux papys donner à manger aux oiseaux tout en espérant ramener une bécasse. Sournoisement, ils pourront laisser flotter leurs attributs à l'air libre. Juste entre les planches de bois, en espérant tout de même ne pas rester coincé. Je vois déjà les jolies cailles regarder discrètement le futur amant qu'elles auront envie de picorer. En se baissant pour observer ces jolies décorations, elle pourront montrer qu'une petite graine serait bienvenue pour leur dindon.
Quelle poésie de voir ce cycliste faire danser ses valseuses au rythme de ses coups de pédale! Je me demande si sa balloche gauche remontera en même temps que sa jambe droite, ou l'inverse. J'espère que j'aurai l'occasion de vérifier. Mais j'ai déjà une petite pensée pour sœur Marie-Françoise qui croisera notre sportif avant de se rendre à la messe, et qui méditera certainement sur les boules de noël tombant de chaque côté de la selle. Ouvrira t-elle sa crèche au petit Jésus, ou s'allumera-t-elle à l'aide d'un cierge? Ou filera-t-elle directement vérifier si le curé de Camaret a les couilles qui pendent?
J'espère que durant cette belle journée d'été, Bruxelles accueillera la faune de la plage «las salinas» d'Ibiza. J'ai hâte de voir les clichés des hommes avec leurs stings fluorescents, la peau hâlée, la panse à l'air et le crâne dégarni se baladant dans les rues de la capitale de l'Europe les roustons dépassant de ce tout petit bout de tissu sexy. Les déhanchements rythmeront le mouvement des pelotes de l'entre-jambes. L'Espagne est le pays des castagnettes, tandis que la Belgique est devenu celui des coucougnettes.
Je veux voir des photographes en poste pour immortaliser les négociations radicalo-cruciales de la dernière chance alors que les mâles des différents partis se défieront à l'aide de leurs boulettes. Quelle belle image que la tête de Wouter qui voit arriver Elio dans son caleçon de bain rouge, les roubignoles en guise de salut. «Tu me fais la bise ?» Ou encore celle de d'Alexander qui, pour amadouer Joëlle, lui montre comment il arrive à carillonner avec ses clochettes, il paraît que ce sont ses instruments personnels qui ont servi de modèle à ceux du Beffroi de Bruges.
En ce jour, nous en verrons des grosses, des petites, des poilues, des chauves, des pleines, des vides, des saines, des vérolées, des fermes, des molles, des hautes, des basses, des entretenues, des polluées, des «sous-la-bite », des «sous-les-genoux», des naïves, des blasées, des ignorantes, des savantes, nous en verrons des blanches, des noires, des bleues (aïe), nous les verrons sous toutes les formes, partout et tout le temps : c'est la journée des couilles qui pendouillent.
Plus sérieusement, castrer les verrats c'est barbare. Qui plus est sans anesthésie.
Pour plus d'info : http://gaia.be/fr
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