Régulièrement, la mot
de « particratie » vient désigner le système politique
belge. En général, son sens est plutôt péjoratif et les poils des
élus s'hérissent lorsqu'ils entendent ce terme. Malheureusement,
nous avons de nouveau un bel exemple de cette défense lamentable des
partis historiques belges.
Pour pouvoir se retrouver
sur les listes des élections communales ou provinciales du mois
d'octobre prochain, il y a un certain nombre de démarches à suivre.
Entre autres, la récolte des signatures. Il y a deux possibilités.
Ou, rentrer dans l'arène parrainé
par des élus, ou bien, arriver par la voie qui me paraît la plus
légitime : la validation par les électeurs.
En
tant que défenseur de la démocratie directe, cette seconde solution
me paraît la plus sincère, la plus citoyenne. Pour pouvoir se
présenter, les citoyens doivent avoir leur mot à dire. Quoi de plus
démocratique ? Si l'élu potentiel n'est pas capable d'avoir le
soutien, comment peut-il faire des voix ? Quelle serait
l'utilité d'être sur les listes ?
C'est
vrai qu'il est probablement plus facile d'obtenir les paraphes des
élus. Mais n'est ce pas rentrer dans le jeu politique que je
dénonce ? N'est-ce pas déjà se rendre redevable
pour un service ? Et surtout, quelle seraient les consignes du
parti de l'élu qui poserait son sceau sur le précieux sésame ?
Et quel prix à payer ?
Et
bien dans ce beau pays qu'est la Belgique, cette seconde solution est
vivement déconseillée. Sans vouloir remettre la cause sur qui que
ce soit, je ne peux que constater que c'est mission presque
impossible. Je ne parle, bien entendu, pas du fait de trouver une
centaine de personnes prêtes à soutenir une candidature dans une
commune, non.
Je
parle du fait que l'organe du gouvernement en charge des élections n'a tout
simplement pas encore mis en ligne le papier officiel pour les provinciales ! Ce document, à 58 jours de la
deadline, n'existe pas. Vous avez bien lu ! L'administration
officielle de ce pays est tellement consciencieuse pour empêcher
l'arrivée de nouveaux partis, qu'elle bloque l'accès.
Je
suis écœuré de constater que dans mon pays cela se passe encore en
2012. Je suis dégoûté que seulement un média a relayé
l'information, c'était l'avenir. Ce n'est pas seulement pour le RWF.
Cela concerne également les pirates ! Car nous sommes
clairement spoliés. Nous prônons la démocratie participative, nous
voulons aller à la rencontre des citoyens !
Sans
parler d'une nébuleuse ou encore de prendre le rôle de la victime,
je constate que le combat va être dur à mener. Mais ce n'est pas
grave, derrière chaque ordinateur, il y a des individus que cela
révolte. Les médias traditionnels se taisent ? Et bien,
faisons bruisser internet. Il faut que cela buzze, il faut que cela
se sache.
Alors,
démocrates, pirates ou non, la question n'est pas là ! Faites
le savoir, faites tourner ce billet. C'est le moment de donner des
coups de semonce ! Montrons aux autorités que nous sommes des
centaines, des milliers, prêts à se déchaîner sur le web pour
montrer que nous savons ! Et que nous nous ferons entendre.
Nous
voulons de la démocratie, nous ne voulons plus des blocages
institutionnels si chers aux partis traditionnels. Nous voulons
l'accès à la démocratie directe. Nous voulons montrer qu'un autre
chemin d'accès aux élections existe. Nous allons de toutes façons
traverser les océans, les sept mers et même revenir du bout de la terre.
Car
dans l'âme, nous sommes tous des pirates ! Alors, hissons les
grandes voiles, le Jolly Roger. Twitter à babord, Facebook à
tribord. Palsembleu ! Branle bas de combat ! Battons nous
pour cet accès aux listes que les navires de Sa Majesté veulent
nous interdire. Nous passerons, quoi qu'ils tentent nous passerons !
À
l'abordaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaage !
Pour leur envoyer un mail directement c'est ici : elections.pouvoirslocaux@spw.wallonie.be
Si vous avez besoin d'informations concernant les élections belges http://elections2012.wallonie.be/ L'article "Élections provinciales: les petits partis pénalisés" du journal l'avenir est ici.
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