lundi 1 septembre 2014

Et on démarre une autre histoire....

Une page se tourne aujourd'hui avec la fin de mon blog en cet endroit. En effet, j'ai décidé de ne plus l'alimenter à cette adresse. Pour diverses raisons, je préfère avoir mon propre hébergement. Je migre donc vers dreamsandmoods.be et j'ai également mis en place mon site "officiel" nicolasboucher.be. Les deux seront complémentaires et reflètent mon envie de ne plus offrir ma propriété intellectuelle à Google et FB.

Le plus grand changement qui est intervenu dans ma prise de décision est l'obtention de mon bachelor en sciences-politiques, je suis donc devenu politologue diplômé de l'Université Libre de Bruxelles. Il est vrai qu'à l'instant où j'écris ces lignes, la délibération n'a pas encore eu lieu, mais j'ai reçu les deux notes de ma seconde session qui confirment mon passage en master.

J'ai donc unilatéralement décrété qu'il peut être intéressant de recommencer à écrire des opinions. Cela ne se fera certainement pas de manière quotidienne, ni uniquement sur des événements politiques, mais mes humeurs seront toujours choisies par rapport à mes envies. Je ne renie évidemment aucune de mes publications en cet endroit. Je n'ai pas envie de tout fermer pour ne pas tuer les liens, tout simplement.

Par contre, ayant pris mes distances avec le parti pirate suite à l'accord technique avec le PTB lors des élections du 25 mai dernier, j'ai repris l'ancien habillement. Là non plus, je ne renie rien, bien entendu, cela fait partie de mes engagements, de ma vie, de mon expérience. Estimer que la norme peut-être changée, que les idées peuvent être bonnes dans chaque camp, s'élever au dessus des clivages et garder son esprit ouvert, libre, cela fait de moi, un pirate, un ulbiste, un libre penseur, c'est moi, dans toute ma simple complexité.

Comme il est d'usage, je remercie tous mes lecteurs fidèles ou non, il y a tout de même presque 30 000 pages vues... Et je vous attends dans un autre coin de la toile, pour d'autres billets, d'autres aventures, et démarrer une autre histoire.

Nico


vendredi 1 novembre 2013

Au revoir mon p'tit Berny

J'ai lu ce texte lors des funérailles de Berny,


« À l'heure où les attaques fusent de toutes part contre le folklore estudiantin, au moment où les pauvres bleus se font humilier à tel point que notre Ségolène en appelle à notre Premier Ministre, je me dois de rappeler que notre amitié a commencé dans les bas-fonds parfois malodorants de LLN. Alors que l'infâme bleu puant et innocent que j'étais avait besoin d'un guide, tu es arrivé tel le Messie pour me parrainer.

Cette bière, symbole de ton rôle, que nous avons bue ensemble nous a mené beaucoup plus loin que la courte aventure des bleusailles. Tu m'as donné des conseils pour ma vie universitaire. Peut-être, aurais-je dû mieux les suivre... Des conseils, tu en avais des tonnes. Tes explications, tes démonstrations, tes théories, voire tes pinailles -le mot est lâché-, j'en ai beaucoup entendues depuis.

Nous sommes partis en vacances, nous avons skié ensemble. Je me souviens encore de tes éclaircissements et de tes astuces pour prendre les carres alors que tes genoux n'étaient pas axés. Ah, je me rappelle de tes lumières à propos de presque tout et surtout sur des détails qui n'étaient rien, et pourtant Ô combien important à tes yeux.

Puis un jour, j'ai passé ma licence de para. Lorsque je t'ai appelé pour te dire que tu as raison que ce sport est inexplicable, extraordinaire et époustouflant, j'ai entendu ton expression souvent usitée : « Je te l'avais dit... » Je t'ai imaginé avec ton petit mouvement d'épaules, la tête légèrement penchée et tes yeux pétillant d'avoir dit vrai. Oui, tu avais raison. D'ailleurs, c'était bien connu, tu avais toujours raison. Depuis ce jour, nous avons partagé cette passion. Nous avons ri, nous avons joué, nous nous sommes jetés de cet avion. Nous étions jeunes, nous étions ces éternels « sales gamins ».

Dans ce sport. Ton sens du détail et de la sécurité s'exacerbaient. Tu excellais dans la minutie à tel point que pour venir te chercher, la grande faucheuse a dû t'attaquer sournoisement par derrière avec quelque chose que tu ne contrôlais pas. Elle t'a emmené avec d'autres membres de notre petit monde du para. Elle t'a enlevé dans ta passion, dans notre passion.

Il y a quelques jours encore, nous parlions de tes prochaines vacances au ski et d'Adrien. Kristel, j'espère que j'aurai l'occasion d'emmener la descendance de notre cher Berny sur les... descentes enneigées. Et que je pourrai lui raconter sur le télésiège les anecdotes et les rires que nous avons partagé avec son Papa.

Fanny, Benoît, Viviane, au travers de mon amitié avec votre frère, ton fils, je vous ai connus et rencontrés. Une famille chez qui la porte est toujours ouverte. J'espère que nous rirons encore de bon cœur en pensant à lui.

Les amis qui sont ici autour, les pro et les anti baptême, 22 ans après mon arrivée au Chigé2 où vous m'aviez appris le « fifrelain » et la camaraderie, je peux le dire : j'ai eu de la chance d'avoir beaucoup plus qu'un parrain de guindaille, j'ai eu un ami.

Dans ce satané avion, cet ami est parti. Cet avion dans lequel nous étions assis, ensemble, il y a 15 jours... Berny, tu es parti.

Le proverbe dit que les amis se comptent sur les doigts de la main, à partir de maintenant, je vais voir du mal à jouer au piano. »

mardi 15 octobre 2013

Lettre ouverte aux agitateurs qui croient représenter la communauté étudiante


Hier, une centaine d'étudiants de l'ULB pour les uns et une poignée pour les autres ont bloqué la tenue du CA sous prétexte que le réforme de l'ULB ferait disparaître le sens du « L » de notre institution. Mais qui sont ces gens qui fustigent la démocratie ? Qui représentez-vous ? Aucune idée, certainement pas moi.

Lorsque vous osez vous exprimer sur la pige en ces termes : «90% des étudiants sur le campus sont incapables de parler du contenu de la réforme » je me demande d'où vous sortez. Sur mon groupe FB un autre de ces défenseurs de la Démocratie parle que « tous les membres de la communauté universitaire (étudiants, travailleurs, chercheurs, professeurs) pourront s’exprimer » je vous réponds que cela a déjà été le cas.

Incapable ? Cela veut dire que je suis certainement trop con, trop bête, trop débile que pour pouvoir me forger ma propre opinion sur ce qui se passe au sein de mon alma mater. Ou alors que je fais partie de l'élite de l'élite du pays, car je me considère dans les 10 %. Cela veut également dire que notre Université est probablement mauvaise, si elle ne sait pas former ses étudiants à penser par eux-même.

Lorsque vous vous plaignez que les courriels sont tombés en juin et septembre pour que les étudiants ne puissent pas répondre, je me demande si vous avez décidé de partir faire un stage de désinformation en Corée du Nord pendant trois mois vu que vous n'aviez pas accès à internet. En quatre mois, nous n'avons pas entendu parler de vous et vous vous présentez comme les nouveaux Robin des Bois qui, vous, avez heureusement tout compris et que vous vous battez pour les pauvres (d'esprit) que nous sommes.

Ceux qui me représentent, ce sont les étudiants administrateurs qui, eux, ont été élu par la communauté étudiante. Je me suis déplacé pour voter pour des personnes qui se battent pour notre cause avec des valeurs de concertation, de dialogue et de représentativité qui correspondent à ma vision personnelle de la Démocratie.

Par contre, à vous, ce groupe de défenseur du « L » de notre Université, je pose une question : « Où étiez-vous lorsque les étudiants se sont fait spoliés par quelques illuminés du B.D.S. ? » Vous qui êtes au courant de tout, vous savez donc que depuis que ce cercle a été créé et accepté par nos autorités, l'accès au statut de « cercle politique », la mise à disposition des salles ou encore la tenue de débat sur notre campus a été très limité, dans certains cas, même interdit. Par exemple, le Parti Pirate ne peut pas être reconnu. Cela évidemment, vous l'avez passé sous silence.

Vous parlez de 1968, je réponds que nous sommes en 2013. Vos méthodes sont violentes, ringardes et indignes des défenseurs de dialogue. Au même titre que pour le Burka Bla-Bla, il est temps que le droit au débat et les valeurs défendues par tous les libres penseurs que nous sommes s'élèvent. Il faut que le chahut traditionnel se mue en un dialogue contradictoire et respecté par toutes les parties et ne soit pas pris en otage par quelques gueulards en soif de médiatisation.

Mais par dessus-tout, il est plus que temps que les prêcheurs de bonnes paroles de tous bords se souviennent que la légitimité ne s'obtient que par les urnes et que s'ils représentent quelqu'un, c'est uniquement eux-mêmes. Vous ne représentez personne d'autre que vous même, certainement pas l'ensemble des étudiants et encore moins moi-même.

Ayez le courage de vos opinions et de vos actes, car vous êtes seuls.

Nicolas Boucher, BAC3 Sciences Po.

jeudi 23 mai 2013

Au revoir, Monsieur Remacle

Cela fait des semaines que je me dis qu'il faudrait que je recommence à faire vivre mon blog. Avec toute l'actualité politique et économique, de nombreuses frustrations provoquées par les mauvaises décisions de nos dirigeants me donnaient l'envie de hurler, mais je n'ai pas pris le temps. Quelle tristesse aujourd'hui d'avoir le besoin de m'exprimer suite à un décès.

À presque quarante ans, je m'étais lancé dans le défi de reprendre des études. Pas n'importe lesquelles, non, celles qui me permettraient peut-être de changer quelque chose au sein du système ne fut-ce qu'en étant capable de l'analyser. C'est ainsi que je reçus un accueil favorable au sein de la faculté de sciences sociales et politiques de l'ULB.

Ce n'est pas tous les jours facile d'être un étudiant en jury central. C'est à dire qui suit les cours à distance et ne présente que les examens. Comme beaucoup d'étudiants, tout compte fait, c'est vrai. Mais ce n'est tout de même pas évident tous les jours de s'accrocher malgré le confort quotidien du salaire, de la famille, des amis.

Il est pourtant des professeurs qui vous donnent cette énergie pour ne jamais flancher. Des enseignants qui sont capables de transmettre leur savoir tout en vous poussant à continuer vos recherches personnelles. Il en est même qui veulent que vous soyez encore meilleur parce qu'ils croient en vos capacités.

Monsieur Remacle était de ceux là. Depuis le premier jour où je l'ai contacté pour expliquer que j'étais dans une situation particulière, depuis le tout premier mail, il m'a aidé, il m'a soutenu, il m'a encouragé. Non seulement pour réussir ses cours, mais mon parcours universitaire. Je sentais que c'était important pour lui que je réussisse.

Quand je dis réussir, ce n'est pas suffisant. Il m'a fait avancer vers des nouveaux horizons, il m'a permis de voir des nouveaux aspects, il a eu confiance en moi et dans mes travaux de politologue en formation. Il a compris que malgré mon âge, la passion était présente qu'il y avait beaucoup plus qu'une simple réussite qui m'animait.

Je suis convaincu qu'il y a d'autres professeurs de sa trempe au sein du département, de l'Université. Seulement, avec Monsieur Remacle, j'ai eu l'occasion d'échanger beaucoup. Cela faisait quatre mois qu'il me guidait quotidiennement pour les travaux pratiques, quatre mois que j'attendais avec impatience son commentaire sur mon analyse de l'actualité.

J'ai été marqué par ses encouragements à continuer. Il parvenait à tirer le meilleur de moi, c'était une relation étudiant-professeur enrichissante, épanouissante, grandissante. Chaque semaine, je ressentais la nécessité de faire mieux que la précédente. Lorsqu'il m'avait corrigé, j'avais soif d'en connaître encore plus.

Il était comme cela, ce Monsieur. Étonnamment, j'ai eu la chance de le rencontrer à Genève, à l'institut Européen. J'y ai passé un des tests avec lui. De ce rendez-vous, c'est surtout la demi-heure de discussion qui m'est restée. Le quizz n'était qu'une formalité nécessaire, mais il a pris le temps de me rencontrer.

Je suis ressorti de l'entretien prêt à encore améliorer mes travaux, à essayer d'atteindre l'excellence. Tout autant que ses courriels quotidiens, ces paroles donnaient envie d'aller plus loin. Il restait encore deux mois, mais il m'avait réconforté, conseillé, encouragé. J'avais ressenti qu'il voulait que son élève s'élève.

Je l'ai revu une dernière fois il y a dix jours. (Quelle horreur de savoir ce qu'il se cache dans le mot « dernière » que je viens d'utiliser.) Le travail final devait être rendu avant-hier, mardi. Je lui ai envoyé dans la nuit de mercredi vers 4h. À 10h30, j'avais déjà sa réponse. J'avais atteint l'objectif, pardon, nous l'avions atteint.

Cette énergie, je l'avais dépensée avec lui, pour lui. C'était plus qu'un professeur, c'était un exemple, un guide, un booster de connaissances. Au travers ce témoignage, je voulais dire à quel point c'était un grand Professeur.

Hier, je lui écrivais « Encore merci pour votre aide et l'adaptation de votre enseignement à ma situation d'étudiant en jury central. J'espère à très bientôt. » Je m'attendais à le retrouver une autre année, j'étais impatient d'encore apprendre, de le revoir, de l'entendre, de l'écouter à nouveau, de lui parler, d'échanger avec lui.

Hier soir, « à bientôt » est devenu « à jamais ».


vendredi 21 septembre 2012

8 lignes


8oyen,

Il est temps de passer à la s8. Finis les moules, c'est l'heure des 8. Pas de noir et blanc, que du super 8. Que tu t'appelles 8liam ou que tu sois geek joueur de 8, ou encore né de parents in8, que tu sois le 8ème nain, peu importe, nous sommes cosmopol8.

Sors de ton 8 clos, ne sois pas une tr8te. Ne suis pas les 8dées des 8stitis ou autres Roger Rab8. Prends ton sac 8ton et vote pour la bonne cond8 car il n'y a pas que le G8. De retour dans ton home s8 home, tu pourras boire une Brugse 8 ou te prendre une c8. Car grâce aux 800 comme toi, qui pour les pirates auront dit 8, la génération future pourra réc8er : « Veni Vidi Vic8 ».

Sur T8ter ou FB, fais du br8 : de chez toi à l'infini, c'est le 8.

13 lignes, je commande 8 ou 13 boissons?

mardi 18 septembre 2012

Ami steenkerque, il est des nôôôôôôôtres!

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Ami Steenkerque, Ami Steenkerque,
Lève ton verre, lève ton verre,
Et surtout, ne le renverse pas....

Et porte le frontibus, au nasibus, au ventribus, au sexibus, au pedibus

Et glou et glou et glou et glou....

Il est des nôôôôtres, il a bu son verre comme les ôôôôôôtres !!!!!

Je ne connais pas la, le ou les personnes qui ont taggué les affiches de campagne aujourd'hui. En tant que candidat, je sais très bien que c'est interdit. Mais je ne dis qu'une chose « les gars, appelez nous » ! Les pirates sont là pour vous, pour tous, pour Braine !

Vous en avez marre de la politique traditionnelle ? Vous avez le courage de prendre le temps d'aller peinturlurer les candidats ? C'est déjà un engagement. C'est une méthode de pirate et le navire est prêt pour partir à l'abordaaaaaaaaaaaaage !

«Si t'as des opinions, des idées, de la créativité VOTE différent,  » ! #votepirate #objectif800

Nico

lundi 10 septembre 2012

Urgent : signatures nécessaires


Il reste cinq jours au Parti Pirate de Braine-le-Comte pour trouver les signatures manquantes pour pouvoir se présenter aux élections communales. Pour rappel, si un nouveau parti désire figurer sur les listes, il a deux possibilités. La première est d'avoir l'aval de deux élus sortants. La seconde, le soutien de cent citoyens de la commune visée.

Le Parti Pirate étant un mouvement citoyen, c'est la deuxième solution qui a été choisie. Et le temps presse. Nous avons réuni les signatures pour pouvoir nous présenter pour le district provincial de Soignies, mais pas encore pour la commune. Nous cherchons donc des démocrates qui peuvent nous permettre de nous présenter.

Des démocrates ? Oui ! Accorder votre signature n'est nullement un signe d'appartenance au Parti Pirate ou une promesse de vote. C'est tout simplement nous soutenir dans notre démarche, c'est tout simplement accepter qu'une nouvelle force politique se présente, c'est finalement le signe que la démocratie fonctionne très bien.

Il « paraît » que les militants ou les proches des partis traditionnels ont des consignes pour ne pas les signer afin que nous ne puissions pas nous présenter. Nous ne savons vraiment pas si c'est une rumeur ou tout juste une excellente excuse. Mais ce n'est pas un problème : nous nous adressons à tous les citoyens qui sont prêts à nous laisser nous présenter.

Le Parti Pirate, qu'est ce que c'est ? C'est nouveau ? C'est quoi ce nom ? Sans entrer dans les détails c'est un mouvement citoyen qui arrive depuis la Suède et qui a fait 6 % aux dernières élections allemandes... Nous prônons la transparence et la démocratie liquide (un mélange entre la démocratie directe et la représentative) grâce à un outil open-source appelé liquid feedback. Et enfin une protection complète de la vie privée.

Tous les renseignements sont sur le site officiel du parti : www.pirateparty.be Saviez vous que c'est le seul parti belge, c'est à dire présent tant au nord qu'au sud du pays? C'est également le seul parti européen et mondial... Des pirates de toute la planète se rejoignent pour que les citoyens se réapproprient les décisions politiques!

Quel est le rapport avec les communales ? Et bien, la démocratie liquide et la transparence permettrait de ramener le citoyen au centre du débat. Qui sait à Braine-le-Comte que les éoliennes qui seront plantées vendront l'électricité à une intercommunale carolo qui refacturera aux brainois? Qui sait que le fameux contournement a déjà été rejeté par la région wallonne ? Qui sait que les constructions autorisées par la ville ont un réel impact sur les inondations ?

Mais pour le moment, le débat n'est pas là. Il y a urgences pour les signatures : il nous en manque environ quarante ! Donc, si vous êtes électeur inscrit sur les registres de la commune de Braine-le-Comte et que vous estimez que nous pouvons nous présenter, s'il vous plaît, contactez nous et partagez l'information! Nous voulons juste pouvoir nous présenter. Pour le moment.

À l'abordaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaage !

contact: brainelecomte@pirateparty.be ou nicolas.boucher73@gmail.com ou 0476 55 48 46

où signer : nous pouvons prendre rdv ou alors je vous envoie un mail avec les documents et je les récupère. Attention, c'est pour vendredi 14 septembre au plus tard.

vendredi 20 juillet 2012

#hellopaul or the power of the Pirates


(la version française se situe plus bas)

Pirates from all over the world,

Yesterday I've asked your help with the #hellopaul twitter hashtag of the day. Because we were missing one official paper to run for signatures.

At 10:16 am yesterday morning #hellopaul was the trend number one in Germany. Then it started to get some relays in Belgium. At the end of the afternoon we were on Geeko, the technologeek blog of Le Soir, one of the main french speaking newspaper in Belgium.

At 7:30 am this morning I received the link to the official documents from a belgian pirate. He founded it on the website of 2012 elections.

I'd like to say thank you to everyone who helped us ! Pirates, democrates, politicians, journalists, citizen. That was a huge demonstration of the power of the participative democracy we are fighting for.

I'd like as well to wish very good holidays to Mr Paul Furlan whose twitter account was burning. I'd like to tell him « How do you do: We are the Pirats » and to recall him that there is still nothing in German... But I'm sure that his administration is working very quickly on it.

Thanks to all. It's time to go and meet the belgian people to tell them that the Belgian Pirats are in town and ready to take their political responsabilities with our without... rhum.

Dreams and Moods

 The link to Geeko is here



Pirates du monde entier,

Hier, j'ai demandé votre aide avec le hashtag twitter #hellopaul parce qu'il nous manquait le papier officiel pour la récolte des signatures.

À 10h16 hier matin, #hellopaul était la tendance n°1 en Allemagne. Ensuite, il a commencé à être relayé en Belgique. À la fin de l'après-midi, nous étions sur Geeko, le blog technologeek du Soir, un des plus importants journaux francophones de Belgique.

À 7h30 ce matin, un pirate belge m'a envoyé le lien vers les documents officiels. Il l'a trouvé sur le site des élections 2012.

J'aimerais remercier tout le monde qui nous a aidé ! Pirates, démocrates, hommes politiques, journalistes, citoyens. C'était une grande démonstration de la puissance de la démocratie participative pour laquelle nous nous battons.

J'en profite pour souhaiter d'excellentes vacances à monsieur Paul Furlan dont le compte twitter a explosé hier. J'ai envie de lui dire « Enchanté, nous sommes les Pirates » et lui rappeler, en passant, qu'il n'y a toujours aucun document disponible en allemand... Mais je suis persuadé que son administration travaille là dessus à très grande vitesse...

Merci à tous. Il est temps d'aller à la rencontre du peuple belge et lui faire savoir que les Pirates sont là et prêts à prendre leurs responsabilités politiques avec ou sans... rhum.

Dreams and Moods

À l'aboooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooordage !

Le lien vers l'article de Geeko: ici

jeudi 19 juillet 2012

Belgium and the lack of democracy


« Particracy » is often used to comment the belgian political system. That word is used on a pejorative way and the elected persons don't like to hear that word. Unfortunately we have again an exemple of that way of defending the interest of the old belgian parties.

To be allowed to be on the lists for the next elections in octobre there are procedures to follow. One of them, if you don't have any deputee, is to collect signatures. There are two possibilities. Entering the political arena helped by other parties. Or trough another way : the citizens. I consider that way much more legitime.

As a defender of the direct democraty, this second solution looks much more fair, more legitime. We need to have the approval of the other citizens to be on the lists. What can be more democratic ? If the potentially elected person do not manage to be supported by people, how could he have voices ? Would it be useful to be on the lists ?

It's easier to have signatures from deputees ? True. But is that not entering in the political game that I do not agree with ? Is it not be redevable for a service ? Above all what would be the official political line of the other parties ? And how much would it cost later ?

In beautiful Belgium, the second solution is way from easy. Without spotting anyone I consider this mission as almost impossible. I'm not speaking about the fact of finding a hundred of persons ready to support a new candidate in town, no.

I'm speaking about the fact that the official organization of the elections did not put the official paper for the provincial elections online ! We are at 58 days of the deadline and that sheet simply does not exist ! The official administration of this country conscientiously prevent the arrival of new parties by simply blocking the access.

I have a hangover when I realize that this way of working still exists in my country in 2012. I'm disgusted that only one media has relayed the information, l'avenir. It's not only for the pirates but for every single new organization who want to take part in these elections ! We are pushed away by the big parties. We are fighting for participative democracy. We want to meet the citizens !

Without speaking of a conspiration of victimise ourselves I have to underline that the fight will be hard. But it's not a big deal. Because behind every single computer there are revolted citizens. Traditional medias are dumb ? Let's make a buzz on internet. The world has to know.

Pirates or non pirates if you are a democrate we need you ! Let the world know our situation. It's time to show the autorithies taht we are hundreds, thousands ready to tell that we know what's happening.

We want democracy. We don't want this locking of the autorithies anymore. We want the access to direct democracy. We want to show that another way to enter the elections does exist. We will cross the oceans, the seven seas and even come back from the end of sea.

Because in our souls we are all pirates ! So rise the sailings, the Jolly Roger. Starboard : Twitter. Portside : Facebook ! It's time to fight to cross the boarder that the ships of his Majesty does not want to see us pass. But we will pass. Whatever happens we will pass.

If you are on twitter please share with #hellopaul. You can find that funny way of communication here.

À l'abordaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaage !

The minister in charge of that office is Paul Furlan. @Paul_Furlan
You can find all the information on the elections in French on the belgian official website. Here
And the media that outspotted the information in French. Here.

#hellopaul



Dear Pirates,

Everybody knows Belgium and its famous beers. The country with three languages. The country who was at the beginning of Europe with the Netherlands and Luxemburg. The country that hosts festivals, Francorchamps or the « Concours Reine Elisabeth ». The country of the heart of modern European democracy.

The Pirate Party of this country, my country, needs your help : we want to take part in the provincial elections. Unfortunately we need one official paper for the signatures. Unfortunately they don't have this paper : they are not in time because they are afraid of us. And unfortunately it's the only paper we are allowed to use. But fortunately we are pirates !

We have to put pressure on the person in charge of that administration. That person is @Paul_Furlan on twitter. We could spam him but it would be too easy. I would prefer a funniest way of a demonstration of our movement: a hashtag ! That's why I propose #hellopaul It will show him that we are everywhere. It will show the world that the Pirates are the Pirates.

We are fighting for democracy. We are fighting for freedom. We are fighting to take part to the elections in Belgium. In less than 60 days we have to give hundreds of signatures on an official paper from the belgian administration. So Pirates from all around the world, use your fingers, use your keyboard, and use the #hellopaul

Let's be funny, let's be friends. I would like to imagine that #hellopaul in the newspapers, in the medias, on television. But I know they will not allow us. So let's do it together all around the world and let's put it as a big smile in front of all the politicians let's do it as the hashtag of the day.

And of course, your grandmother goes to toilet it's #hellopaul The trains stops it's #hellopaul The fish makes a bubble it's to say #hellopaul The water is water, the fire is fire. The #hellopaul is the #hellopaul

We are not anonymous. We are Legion. We are the pirates.

À l'abordaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaage.

Belgium and the lack of democracy.

mercredi 18 juillet 2012

Aidez les pirates belges!


Régulièrement, la mot de « particratie » vient désigner le système politique belge. En général, son sens est plutôt péjoratif et les poils des élus s'hérissent lorsqu'ils entendent ce terme. Malheureusement, nous avons de nouveau un bel exemple de cette défense lamentable des partis historiques belges.

Pour pouvoir se retrouver sur les listes des élections communales ou provinciales du mois d'octobre prochain, il y a un certain nombre de démarches à suivre. Entre autres, la récolte des signatures. Il y a deux possibilités. Ou, rentrer dans l'arène parrainé par des élus, ou bien, arriver par la voie qui me paraît la plus légitime : la validation par les électeurs.

En tant que défenseur de la démocratie directe, cette seconde solution me paraît la plus sincère, la plus citoyenne. Pour pouvoir se présenter, les citoyens doivent avoir leur mot à dire. Quoi de plus démocratique ? Si l'élu potentiel n'est pas capable d'avoir le soutien, comment peut-il faire des voix ? Quelle serait l'utilité d'être sur les listes ?

C'est vrai qu'il est probablement plus facile d'obtenir les paraphes des élus. Mais n'est ce pas rentrer dans le jeu politique que je dénonce ? N'est-ce pas déjà se rendre redevable pour un service ? Et surtout, quelle seraient les consignes du parti de l'élu qui poserait son sceau sur le précieux sésame ? Et quel prix à payer ?

Et bien dans ce beau pays qu'est la Belgique, cette seconde solution est vivement déconseillée. Sans vouloir remettre la cause sur qui que ce soit, je ne peux que constater que c'est mission presque impossible. Je ne parle, bien entendu, pas du fait de trouver une centaine de personnes prêtes à soutenir une candidature dans une commune, non.

Je parle du fait que l'organe du gouvernement en charge des élections n'a tout simplement pas encore mis en ligne le papier officiel pour les provinciales ! Ce document, à 58 jours de la deadline, n'existe pas. Vous avez bien lu ! L'administration officielle de ce pays est tellement consciencieuse pour empêcher l'arrivée de nouveaux partis, qu'elle bloque l'accès.

Je suis écœuré de constater que dans mon pays cela se passe encore en 2012. Je suis dégoûté que seulement un média a relayé l'information, c'était l'avenir. Ce n'est pas seulement pour le RWF. Cela concerne également les pirates ! Car nous sommes clairement spoliés. Nous prônons la démocratie participative, nous voulons aller à la rencontre des citoyens !

Sans parler d'une nébuleuse ou encore de prendre le rôle de la victime, je constate que le combat va être dur à mener. Mais ce n'est pas grave, derrière chaque ordinateur, il y a des individus que cela révolte. Les médias traditionnels se taisent ? Et bien, faisons bruisser internet. Il faut que cela buzze, il faut que cela se sache.

Alors, démocrates, pirates ou non, la question n'est pas là ! Faites le savoir, faites tourner ce billet. C'est le moment de donner des coups de semonce ! Montrons aux autorités que nous sommes des centaines, des milliers, prêts à se déchaîner sur le web pour montrer que nous savons ! Et que nous nous ferons entendre.

Nous voulons de la démocratie, nous ne voulons plus des blocages institutionnels si chers aux partis traditionnels. Nous voulons l'accès à la démocratie directe. Nous voulons montrer qu'un autre chemin d'accès aux élections existe. Nous allons de toutes façons traverser les océans, les sept mers et même revenir du bout de la terre.

Car dans l'âme, nous sommes tous des pirates ! Alors, hissons les grandes voiles, le Jolly Roger. Twitter à babord, Facebook à tribord. Palsembleu ! Branle bas de combat ! Battons nous pour cet accès aux listes que les navires de Sa Majesté veulent nous interdire. Nous passerons, quoi qu'ils tentent nous passerons !

À l'abordaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaage !

Pour leur envoyer un mail directement c'est ici : elections.pouvoirslocaux@spw.wallonie.be
Si vous avez besoin d'informations concernant les élections belges http://elections2012.wallonie.be/ 
L'article "Élections provinciales: les petits partis pénalisés" du journal l'avenir est ici.

Et on démarre une autre histoire....

Une page se tourne aujourd'hui avec la fin de mon blog en cet endroit. En effet, j'ai décidé de ne plus l'alimenter à cette adr...